jeudi 22 octobre 2009

Paris-Coubertin - Basket - Pro A - Very important people

Coubertin est triste certes, mais les petits fours et macarons y sont goûteux. Alors une bonne partie du gotha basket de la capitale était là. Il faut bien remplir la salle... même si cet affreux horaire vendredi 19h30, Sport + oblige, était un appel au suicide pour le responsable billetterie du promu. Au final, un 1er étage quasi désert, pas terrible mais encore une fois, il y avait des circonstances atténuantes. Enfin, les prix sont redevenus raisonnables. Un geste fort à souligner.

Pour revenir à nos VIP, qui, eux, ne payent pas, on a pu dénombrer la doublette d'InfoSport David Vengerder-Youssef Ouldyassia, inséparables comme souvent. Mais aussi l'ancien président (et toujours actionnaire ?) Essar Gabriel. Pas très loin de lui, le sulfureux mécène du club, via sa subvention, le maire de Levallois, Patrick Balkany. Au commentaire télé David Cozette, en famille, et Jacques Monclar. Enfin, l'ex-Parisien et Nancéen Victor Samnick ne voulait pas rater ce match, pas plus que ce bon Mous « Never Fly again » Sonko, que l'on aime toujours revoir, même si son corps semble le faire souffrir. Espérons pas trop. Après nous avoir fait pleurer de joie, il ne mérite pas ça.

Paris-Coubertin - Basket - Pro A - Bienvenue à la maison

Premier match de la saison, pour moi évidemment, un charmant Paris/Levallois–Nancy. Bon, l'affiche n'aura pas vraiment eu de saveur sur le terrain. L'arène de Coubertin, toujours aussi grisâtre, un vendredi soir grisâtre, n'aidait pas non plus à mettre un peu de couleurs dans ce match. Début de saison dit manque de réglages. Les deux coaches, Jean-Marc Dupraz et Jean-Luc Monschau ont résolu le problème à leur manière. Et zou, on envoie la phalange made in USA sur le parquet.

Au coup d'envoi, seul Stephen Brun n'avait pas arpenté les parquets luisants de la NCAA. Forcément, ça se voit. Excès d'individualisme notamment côté parisien, où Angel Daniel Vassallo a tout à apprendre sauf le talent. C'est plus facile dans ce sens. Mais les actions où il tripote la balle 12 secondes avant de forcer au buzzer, c'est juste plus possible. Les mauvaises langues se demandent à quoi sert Ron Stewart. Ptet bien à aider ces nouveaux joueurs venus d'outre-Atlantique à s'adapter. On l'a vu, au cocktail d'après-match, prendre à part le Porto-Ricain. Intéressant. Au final, une victoire d'un point de Nancy qui menait pourtant de 15. Et un final digne de Video Gag, Karangwa rendant la balle de match aux Nancéens. D'Hollywood, les deux équipes n'avaient finalement importé que le suspense !