mardi 23 mars 2010

Tennis - L'ATP Race du 22 mars

En tennis, il est impossible de suivre le classement de l'année en cours, pourtant autrement plus instructif que le classique ATP. Toutes les semaines, je vous offre le classement "Race" des 50 premiers à l'ATP. La vraie valeur 2010 de l'élite du tennis mondial.

Cette semaine, l'Allemand Florian Mayer, vainqueur du Challenger de Sunrise entre dans la Race aux dépens de l'Argentin Zeballos. Qui dit Masters Series dit gros bouleversements.

- Ivan Ljubicic remporte le plus grand titre de sa carrière, il devient 5e.
- Rafael Nadal, demi-finaliste, réintègre le Top 10. Il s'impose aussi en double (avec Marc Lopez), son 2e Masters Series dans la discipline après Monte-Carlo.
- Jo-Wilfried Tsonga, premier Français est 7e
- Andy Roddick, finaliste, est le nouveau dauphin de Federer
- Gilles Simon marque ses premiers points mais est toujours dernier

1 Roger FEDERER 2135
2 Andy RODDICK 1450
3 Andy MURRAY 1425
4 Marin CILIC 1320
5 Ivan LJUBICIC 1200
6 Novak DJOKOVIC 1130

7 Jo-Wilfried TSONGA 945
8 Robin SODERLING 915
9 Nikolay DAVYDENKO 880
10 Rafael NADAL 870
11 Juan Carlos FERRERO 855
12 John ISNER 820
13 David FERRER 795
14 Marcos BAGHDATIS 695
15 Juan MONACO 690
16 Mikhail YOUZHNY 690

17 Sam QUERREY 645
18 Fernando VERDASCO 565
19 Ivo KARLOVIC 520
20 Ernests GULBIS 510
21 Jurgen MELZER 505
22 Thomaz BELLUCCI 495
23 Tomas BERDYCH 450
24 Fernando GONZALEZ 450
25 Lukasz KUBOT 440

26 Feliciano LOPEZ 385
27 Julien BENNETEAU 385
28 Albert MONTANES 380
29 Gaël MONFILS 370
30 Nicolas ALMAGRO 360
31 Tommy ROBREDO 325
32 Viktor TROICKI 315

33 Philip KOHLSCHREIBER 270
34 Stanislas WAWRINKA 240
35 Janko TIPSAREVIC 235
36 Lleyton HEWITT 225
37 Radek STEPANEK 215
38 Florian MAYER 210
39 Igor ANDREEV 200

40 Benjamin BECKER 192
41 Pablo CUEVAS 190
42 J Martin DEL POTRO 180
43 Victor HANESCU 155
44 Andreas SEPPI 140
45 Jérémy CHARDY 125
46 Tommy HAAS 110
47 Guillermo GCIA-LOPEZ 100

48 Paul-Henri MATHIEU 25
49 Andreas BECK 10
50 Gilles SIMON 10

vendredi 19 mars 2010

Auxerre - Ligue 1 - Jean Fernandez - "Lyon prend tous les bons jeunes"

Quelle image avez-vous aujourd'hui de la ville et du club d'Auxerre ?
La ville, j'ai pas grand chose à en dire. Je suis arrivé en 2006 mais c'est un métier où vous ne sortez pas beaucoup alors j'ai pas trop eu l'occasion de visiter. Le club, c'est l'image que j'en avais de l'extérieur. Familial. Il y a très peu de gens qui y travaillent mais ils sont très compétents. C'est facile d'y évoluer même dans les périodes difficiles. En février 2009, on était 18e. Le président Hamel vient me voir pour m'offrir une prolongation de contrat. Je lui demande alors ce qu'il se passe si on descend. Il me répond qu'on remontera ensemble. C'est plus facile pour un entraîneur de bosser dans ces conditions.

Cette stabilité est importante pour les résultats ?
Bien sûr. Après, c'est cyclique comme partout. L'avantage, c'est que dans les périodes difficiles, l'entraîneur n'a pas la pression médiatique. Ce club a été construit par 3-4 personnes pendant 30 ans, c'est exceptionnel. La stabilité a fait la différence. A l'image de ce qu'on a fait avec l'équipe où on a pu garder la stabilité du groupe cette saison.

Vous êtes le premier entraîneur à prendre la suite de Guy Roux sur la durée (Rolland et Santini n'avaient fait qu'un an). Comment vivez-vous la chose ?
On a pu dire des choses et d'autres sur nos rapports et pourtant on a toujours eu de bonnes relations. Ici, on parlera toujours de lui. Il a amené le club à l'Europe, au titre. Dans l'esprit des gens, Auxerre sera à vie liée à Guy Roux. Moi, je suis arrivé au club avec beaucoup d'humilité. Beaucoup de gens m'avaient déconseillé de venir mais les choses se sont faites normalement. Les gens étaient sceptiques, pensaient qu'Auxerre ne survivrait pas à son départ. Je commence à imposer mon style dans le fonctionnement du club

Qu'est-ce qui vous différencie ?
Ma façon de voir le football. Nous avons des connaissances et des conceptions tactiques et techniques différentes. Mais, sinon, rien n'a changé. Le même public, les mêmes journalistes et deux présidents maintenant, c'est nouveau. L'image de Guy Roux va rester ancrée longtemps. Il était très médiatisé, moi, je travaille différemment.

On entend pourtant toujours les adversaires dire qu'à Auxerre, on croit toujours qu'on va gagner mais on finit par se faire prendre sur un contre. Légende ou pas ? Le jeu de l'AJA est-il vraiment différent d'avant ?
Oui, j'essaie de faire jouer mon équipe un peu moins le contre que ce que faisait Guy. On utilise aussi cette arme car on a un buteur comme Jelen mais j'aspire à plus de conservation du ballon. J'aimerais que l'équipe ait plus de possession de balle, notamment dans l'entrejeu.

Justement, travaille-t-on beaucoup tactiquement à l'entraînement pour obtenir ces résultats ?

Pas vraiment, la majorité du boulot se fait en début de saison, lors des stages d'avant saison. On définit l'organisation, on définit comment être le plus efficace. Après, une fois la saison commencée, il y a beaucoup de récupération, de video. J'aime bien aussi m'entretenir individuellement avec mes joueurs.

Qu'est ce qui a changé entre l'équipe moribonde de fin 2008 et l'AJA actuelle, inarrêtable ?
Vous savez, il faut du temps pour trouver l'équilibre dans un effectif. Ce sont des détails. Déjà, Jelen était blessé, ça nous causait des problèmes offensifs. Mais on s'est posé des questions, c'est vrai. L'équilibre est venu petit à petit, il a fallu trouver de la complicité au milieu. Il y a des étapes, des matches, où la vérité se dégage. Aujourd'hui, on a Jelen devant, Pedretti important juste derrière et quatre défenseurs d'expérience. J'ai replacé Mignot dans l'axe plutot qu'à gauche, à la place de Grichting, car j'ai remarqué qu'il était meilleur de la tête.

Cette solidité défensive est très importante pour vous ?
Si vous ne prenez pas de buts, vous pouvez toujours gagner sur un contre. La base, c'est ma défense, c'est l'une de mes priorités. Sorin est devenu un gardien solide. L'an passé, on a pris Coulibaly en payant un transfert non négligeable pour nous. Tout le monde se replace bien. Prenez Oliech. On sait qu'il a de gros problèmes techniques et de finition. Mais il défend beaucoup alors on s'adapte et on fait avec ses qualités.

A quoi ressemblent vos journées ?
Je me lève très tôt, j'arrive au bureau à 8h00. Après l'entraînement, je retourne bosser et je rentre déjeuner vers 13h15. Retour au stade l'après-midi jusqu'à 20-21h. Chez moi, je regarde des matches et je prépare des entraînements jusqu'aux alentours de minuit. C'est pratique, avec toutes ces chaînes, il y a toujours du football à regarder.

Vous êtes un vrai passionné de football. Ca se sent...
Oh, vous savez, dans ce milieu, j'espère que tout le monde est passionné. C'est primordial. Chez moi, c'est une vocation. Je suis un privilégié, je n'ai pas l'impression de bosser. Au haut niveau, tous les détails sont primordiaux. Je travaille beaucoup avec la video. J'ai un assistant qui me fait un montage de l'équipe adverse. A la fin de la semaine, je la connais aussi bien que la mienne. Je dois visionner entre 10 et 15h de matches de mon adversaire. Dont au minimum ses 5 derniers matches à domicile ou à l'extérieur (selon le calendrier).

Pas toujours facile de recruter quand on est l'entraîneur d'Auxerre ?
Offensivement, on sait que c'est la qualité individuelle qui fait la différence. Ma frustration cette année, c'est Licata (recrue vedette de l'été mais blessé depuis le début de la saison). Il nous aurait beaucoup apporté dans le jeu et dans la finition. Sans gros moyens, on s'adapte. On essaie de tirer le maximum de nos joueurs. Capoue était indésirable à Nantes, on a pu l'avoir gratuitement avec un salaire convenable. Nantes ne voulait pas non plus d'Oliech, on l'a pris pour 400 000 euros il y a quelques années, on voit où en est Nantes aujourd'hui... Chafni, encore mieux, recruté pour seulement 200 000 euros à Ajaccio qui ne souhaitait pas le conserver.

Fouinez-vous dans les divisions inférieures pour trouver des joueurs ?
Oui, je vais voir de la Ligue 2, du National. Récemment, en un week end, j'ai assisté à Boulogne-Le Mans le samedi soir, Guingamp-Brest, le dimanche après-midi et Rennes-Lille le dimanche soir ! Je suis aussi allé superviser l'équipe de France des – 19 ans ce mois ci. L'an passé, ça m'a permis de prendre Contout. Il était en fin de contrat à Amiens, relégué en National. Personne ne le connaissait, tout le monde était sceptique et voyez ce qu'il nous apporte maintenant. C'est un gamin de qualité, vous lui offrez un salaire correct et vous savez qu'il va se défoncer pour vous.

Comment voyez-vous l'intersaison, tant personnellement qu'au niveau du groupe ?
Je me sens bien ici, je vais rester. J'ai une très bonne relation tant avec le président Dujon que le président Hamel. C'est un métier difficile, tout peut aller trèsd vite mais je suis heureux ici. Pour les joueurs, j'espère une relative stabilité. Jelen est ici depuis quatre ans, il partira sans doute. Et Niculae est en fin de contrat. Il voudra sans doute tourner la page. Il ne faudra donc pas se rater au niveau du mercato des attaquants.

Qu'en est-il de la formation ? Dans votre équipe type, il n'y a guère que N'Dinga comme jeune récemment sorti du centre
C'est vrai et ça va devenir de plus en plus difficile. C'est pourtant la force du club de former et de transférer. Mais maintenant, c'est compliqué car vous n'avez plus le 1er choix. Avant, les meilleurs jeunes allaient à Nantes ou à Auxerre. Maintenant, c'est Lyon, Rennes, Paris ou Monaco. J'ai vu ce mois-ci l'équipe de France des – 19 ans. Il y a un joueur de Chelsea, un autre de Liverpool, un de la Real Sociedad et six (!!!) joueurs de Lyon. Ce n'est plus comme avant. Ca rapporte beaucoup trop d'argent. Regardez ce qu'a gagné l'OL avec les ventes de Benzema, Remy et Ben Arfa. Lyon arrive à récupérer tous les bons jeunes. L'an passé, on était les premiers sur Belfodil. On lui a offert une belle somme, environ 50 000 euros, mais ils sont arrivés derrière et ont quadruplé la mise. Que faire ? Chez nous, il aurait peut-être été titulaire l'an prochain mais voilà...

Que peut-on espérer alors ?
Ben, pour des clubs comme l'AJA, ça va devenir un exploit. Moi, j'ai toujours aimé miser sur eux tant à Metz, Cannes que Sochaux. Quand je suis arrivé, je pensais que j'allais me régaler vu la réputation du club alors c'était une petite déception au départ. Mais faut se rendre à l'évidence, les meilleurs jeunes, c'est fini.

Que donnent les joueurs prêtés en Ligue 2 ?
Langil fait une très bonne saison à Caen. Kitambala à Dijon, ça va mieux depuis la trêve. Par contre, Jasse ne joue jamais. Pour l'avenir, j'ai quelques espoirs dans des jeunes comme Sanogo ou Missilou. Mais pas avant au moins deux ans.

lundi 1 mars 2010

Tennis - L'ATP Race du 01 mars

En tennis, il est impossible de suivre le classement de l'année en cours, pourtant autrement plus instructif que le classique ATP. Toutes les semaines, je vous offre le classement "Race" des 50 premiers à l'ATP. La vraie valeur 2010 de l'élite du tennis mondial.

Cette semaine, entrée dans le classement de l'Uruguayen Pablo Cuevas, quart-finaliste à Acapulco et du Letton Ernests Gulbis, vainqueur à Delray Beach. Ils remplacent James Blake et Evgeny Korolev.

A noter aussi les percées de Novak Djokovic, vainqueur à Dubai et maintenant 4e, ainsi que des Espagnols Juan Carlos Ferrero et David Ferrer, finalistes à Acapulco, désormais 8e et 9e.

1 Roger FEDERER 2090

2 Marin CILIC 1310
3 Andy MURRAY 1245
4 Novak DJOKOVIC 1040

5 Jo-Wilfried TSONGA 855
6 Andy RODDICK 850
7 Nikolay DAVYDENKO 835
8 Juan Carlos FERRERO 810
9 David FERRER 785
10 John ISNER 730
11 Mikhail YOUZHNY 690
12 Marcos BAGHDATIS 605
13 Sam QUERREY 600
14 Robin SODERLING 555
15 Fernando VERDASCO 520
16 Juan MONACO 510
17 Ivo KARLOVIC 510
18 Rafael NADAL 510

19 Ernests GULBIS 485
20 Fernando GONZALEZ 450
21 Thomaz BELLUCCI 450
22 Lukasz KUBOT 440
23 Jurgen MELZER 415
24 Julien BENNETEAU 375
25 Gaël MONFILS 360

26 Feliciano LOPEZ 340
27 Albert MONTANES 335

28 Tomas BERDYCH 270
29 Nicolas ALMAGRO 270
30 Stanislas WAWRINKA 240
31 Lleyton HEWITT 225
32 Viktor TROICKI 225
33 Janko TIPSAREVIC 225
34 Philipp KOHLSCHREIBER 225
35 Radek STEPANEK 205
36 Ivan LJUBICIC 200

37 Igor ANDREEV 190
38 Benjamin BECKER 182
39 Juan Martin DEL POTRO 180
40 Pablo CUEVAS 165
41 Tommy ROBREDO 145
42 Victor HANESCU 130
43 Andreas SEPPI 115
44 Tommy HAAS 110
45 Jérémy CHARDY 100

46 Horacio ZEBALLOS 55
47 Guillermo GARCIA-LOPEZ 10
48 Paul-Henri MATHIEU 0
49 Gilles SIMON 0

50 Andreas BECK 0

Tennis - L'ATP Race du 22 février

En tennis, il est impossible de suivre le classement de l'année en cours, pourtant autrement plus instructif que le classique ATP. Toutes les semaines, je vous offre le classement "Race" des 50 premiers à l'ATP. La vraie valeur 2010 de l'élite du tennis mondial.

Cette semaine, entrée dans le classement de l'Argentin Horacio Zeballos et de l'Américain James Blake. Ils remplacent Pablo Cuevas et Dudi Sela.

1 Roger FEDERER 2090

2 Marin CILIC 1220
3 Andy MURRAY 1200

4 Andy RODDICK 850
5 Jo-Wilfried TSONGA 810
6 Nikolay DAVYDENKO 790
7 John ISNER 730
8 Sam QUERREY 600
9 Robin SODERLING 555
10 Novak DJOKOVIC 540
11 Juan Carlos FERRERO 510
12 Rafael NADAL 510

13 Fernando VERDASCO 430
14 Marcos BAGHDATIS 425
15 Thomaz BELLUCCI 405
16 Lukasz KUBOT 395
17 Mikhail YOUZHNY 390
18 Julien BENNETEAU 375
19 Ivo KARLOVIC 360
20 Gaël MONFILS 360


21 Feliciano LOPEZ 340
22 Juan MONACO 330
23 Albert MONTANES 290
24 David FERRER 285
25 Tomas BERDYCH 270
26 Fernando GONZALEZ 270
27 Stanislas WAWRINKA 240
28 Jurgen MELZER 235
29 Lleyton HEWITT 225
30 Philipp KOHLSCHREIBER 225
31 Radek STEPANEK 205

32 Nicolas ALMAGRO 180
33 Juan Martin DEL POTRO 180
34 Viktor TROICKI 180
35 Evgeny KOROLEV 175
36 Igor ANDREEV 145
37 Benjamin BECKER 137
38 Janko TIPSAREVIC 135
39 Andreas SEPPI 115
40 Tommy HAAS 110
41 Ivan LJUBICIC 110
42 Tommy ROBREDO 100

43 James BLAKE 90
44 Victor HANESCU 85
45 Horacio ZEBALLOS 55
46 Jérémy CHARDY 55
47 Guillermo GARCIA-LOPEZ 10
48 Paul-Henri MATHIEU 0
49 Gilles SIMON 0

50 Andreas BECK 0