Semaine des As - Elève LNB, peut mieux faire

La Semaine des As est la vitrine de la Ligue nationale de basket. Et pourtant, on ne peut pas dire que l'organisation ait renvoyé une image glorieuse de la LNB. Hormis les pom pom girls espagnoles, au top de leur forme, les couacs furent nombreux. Tout ça n'enlève rien aux réussites de l'épreuve mais quand même...

- Pas de wi fi pour la majorité des journalistes, la connexion n'était pas assez puissante...
- Les volontaires chargés de distribuer les stats étaient très jeunes et peu nombreux, ce qui fait qu'on ne recevait les feuilles au mieux une fois sur deux.
- Pas d'écran géant mais des images diffusées sur des immenses écrans à diapositives, vous savez, ces immenses toiles blanches qu'on tirait à l'école sur le tableau. Rendu blafard et vision très mauvaise pour les spectateurs
- Les lignes qui délimitent les zones des coaches tracées à la hâte le vendredi (alors que la compétition a commencé jeudi !) après les nombreuses violations constatées. Enfin violation c'est vite dit vu que la zone n'était pas tracée au sol !
- Nombreuses erreurs de la table de marque dans les scores et incapacité à réparer dans un laps de temps court, ce qui oblige à appeler à la rescousse un spécialiste au micro. A peine digne d'un match de N3.
- Le nouveau pivot de Rouen, Deji Akindele, 2m16, est présenté dans le communiqué de la LNB, comme un... arrière

Semaine des As - Bangaly Fofana est trop noir

Bangaly Fofana, la bête... noire, forcément, des photographes de la Semaine des As. Le jeune pivot de l'Asvel a le teint si sombre qu'il est très compliqué à prendre en photo. "Comme Sonko dans le temps", témoigne l'un d'eux. Nul doute pourtant que s'il continue de progresser, Bangaly va bientôt exploser en pleine lumière !

Semaine des As - Et voilà la mallette

Pour rentrer un peu dans les coulisses des medias, découvrons aujourd'hui la mallette de la Semaine des As. Chaque journaliste recevait un petit sac marron, en tissu souple, plutôt joli aux dires de ma charmante petite amie. C'est siglé LNB, 100% adrénaline !

A l'intérieur, le programme de la Semaine des As édité par BasketNews ainsi que le dossier de presse (en gros, toutes les statistiques, équipe par équipe). Plus pour le même prix, Médibasket, la brochure des médecins du basket de la FFBB.

Plus un dossier de presse pour nous présenter les "10 jours du basket à Paris". Sous l'égide de la Fédé, le but est de surfer sur le Final Four de l'Euroleague organisé à Bercy pour faire parler du basket dans la capitale. Dix jours conclus en fanfare par la finale de la Coupe de France une semaine plus tard. La différence de niveau risque de faire mal aux yeux !

Plus un joli cahier grand format siglé LNB pour prendre des no-nottes. Plus le rapport d'activité 2008/2009 avec tous les comptes des clubs pros. Plus la présentation des Journées de l'avenir 2010 (deux exemplaires, ils avaient ptet du mal à les écouler). Plus le calendrier de la saison et le guide de la saison (avec effectifs d'octobre...). Et enfin, le must, un gel antibactérien siglé LNB contre la grippe A. Que demande le peuple !

Semaine des As - Collet fait le bilan

Détendu, soulagé mais pas euphorique. C'est un Vincent Collet conscient que le match aurait pu basculer de l'autre côté qui s'est présenté devant la presse et qui a répondu calmement à toutes les questions.

- Dixon, c'est du passé
- Campbell, c'est "my man" comme disent les Américains. Humainement formidable. J'en suis à 4 titres avec lui en 4 saisons. En 2006, quand on gagne les As, il est MVP. Cette année, c'est mon MVP. C'est sans doute lui qui a le plus souffert en début de saison des performances de l'équipe. Il n'est pas du genre à laisser un panier facile alors il a fait des fautes pour rattraper les erreurs de ses partenaires et du coup, a eu peu de temps de jeu. Il ne faut pas oublier que l'an passé en finale, on joue une partie du match avec lui au poste de pivot (il mesure seulement 1m95) et que les intérieurs adverses ne touchent pas la balle. Quand on gagne le titre en 2006 (avec Le Mans), c'est vrai qu'on perd un match à Bourg mais qu'on retrouve nos valeurs et derrière, on est inarrêtables. Le match perdu à Poitiers la semaine avant les As y ressemble beaucoup.
- La finale a été un match de haut niveau et j'espère en voir beaucoup d'autres de ce genre en France dans les semaines à venir.
- Samnick, ça fait quatre mois que je lui demande de sortir sur les picks en défense et rien, il est trop tranquille. Et aujourd'hui, pour la finale, décisif. Un vrai lion.

Semaine des As - Renouveau de l'Asvel ? Pas si vite !

"Quand Rawle Marshall est arrivé, on a gagné quelques matches et on a eu droit aux mêmes réflexions. Moi, je reste prudent." Ainsi s'exprimait le MVP de la Semaine des As, Mindaugas Lukauskis, à l'issue de la finale. Le match de Gravelines ce week end est décisif en vue de la qualification en playoffs et l'Asvel doit surtout éviter tout excès de confiance. Cet automne, l'arrivée de Marshall avait coïncidé avec plusieurs victoires en Euroligue mais l'embellie avait été stoppée net avec la trêve de Noël.

Semaine des As - Hervé dégoûté

Difficile de perdre une finale d'un point (69-70) après avoir dominé pendant 30 minutes. Philippe Hervé, le coach orléanais a encore une arête dans la bouche. "Je viens de croiser six-sept personnes que je ne connais même pas et qui me disent qu'on s'est fait voler, rageait-il quelques secondes après le coup de sifflet final. Je savais qu'on devrait bien jouer pour gagner. On l'a fait. Je ne savais pas qu'il faudrait TRES bien jouer. " Ecoeuré du résultat qu'il met sur le compte d'un arbitrage défaillant pendant le 3e quart, il quitte la Semaine des As fier de ses joueurs. "En jouant comme ça, on va gagner des titres, c'est sûr."

Semaine des As - La Catalogne a réchauffé l'Astroballe

En ce qui concerne les animations, cette Semaine des As a alterné très bon et médiocre. Pas mal de jeux entre les temps-morts étaient vus et revus et disons le, franchement pas drôles. Les lancers de t-shirts n'apportent eux rien à l'ambiance, sinon le spectacle affligeant de gens se battant pour un vulgaire marcel bas de gamme.

En revanche, un grand bravo à l'organisation d'avoir fait venir les pom pom girls de Barcelone. Chorégraphies soignées, variées, un beau spectacle alternant intelligemment scènes gymniques et danses un peu plus hot. Ça change de la Pro A. La programmation musicale est aussi une réussite, puisqu'on a échappé aux clichés du sirtaki, du rap ou de la ola.

L'affluence totale sur les quatre jours dépasse les 17 000 spectateurs, la meilleure depuis Nancy en 2007. Toutefois, on se demande encore pourquoi Roanne et Vichy, susceptibles de ramener du monde ont été programmés 3 fois sur 4 à 18h00... Pour ne pas faire guichets fermés, il n'y avait pas mieux.

Semaine des As - La tactique de Collet a déboussolé ses joueurs

C'est une confidence d'Ali Traoré pendant la Semaine des As. "Le jeu de Collet, où il nous demande de chercher l'extra-passe au maximum, a perturbé les nouveaux joueurs. Personne n'osait plus prendre ses responsabilités et chacun se contentait de faire des passes. On a des joueurs qui sont très forts individuellement et une fois que la balle a bougé, il faut jouer les 1 contre 1." Cette Semaine des As constitue donc un nouveau départ dans tous les domaines pour l'Asvel.

Semaine des As - Le basket français en circuit fermé

Hormis les représentants des clubs qualifiés, il y avait beaucoup de monde à Villeurbanne pendant les As. Voici une liste non exhaustive.






Jean-Marc Dupraz (PL), Francis Beaux (Hyeres-Toulon), Michel Renault et Henrik Dettmann (Dijon), Yvan Mainini, Jean-Pierre de Vincenzi, Jean-Pierre Siutat, Crawford Palmer (FFBB), Stéphane Ostrowski et Frédéric Forte (Limoges), Claude Bergeaud (Pau-Lacq-Orthez), Philippe Ruivet et Laurent Mopsus (coaches au chômage), Laurent Pluvy (St-Vallier), Maurice Beyina (Bourg), Jean-Pierre Goisbault (UCPB), Bouna N'Diaye et Jérémy Medjana (agents), Pascal Donnadieu (Nanterre), Crawford Palmer, Jean-Gaël Percevault (anciens joueurs), Thomas Dubiez (joueur, Bourg), Simon Darnauzan (joueur, Aix-Maurienne). Plus de nombreux anciens (Jacky Chazalon, Alain Gilles) invités par l'Amicale des anciens internationaux.

Tout ça, c'est très bien. Une bonne partie du basket français était à l'Astroballe mais quid du reste du monde du sport ou du people. Le basket a prouvé que décidément il vivait très bien en vase clos. Mais à quoi sert une vitrine si c'est pour ne l'exposer qu'à ceux qui ont déjà les yeux de Chimène pour le produit ? TJ Parker, aussi mineur soit son rôle à l'Asvel, a au moins eu le mérite pendant plusieurs années de ramener sa belle soeur Eva Longoria-Parker dans les gradins de Pro A. Ce week end, personne. Pas un footeux, pas un acteur. Ou s'ils étaient là, bien discrets...

Semaine des As - Trop fort, Orléans

La finale de dimanche nous livrera la vérité du terrain mais Orléans a impressionné le public présent à l'Astroballe depuis le début de la semaine. L'équipe de Philippe Hervé a démontré une grande maîtrise, donnant l'impression de ne pas pouvoir être battue. Cholet a dominé le 1er quart temps, Vichy a étalé son euphorie pendant 25 minutes mais jamais l'on a senti Orléans paniquer. L'issue semblait comme inéluctable. "C'est bien, savoure Philippe Hervé avec le sourire. C'est vrai, notre maîtrise est bonne, on joue le basket qu'on veut. Mais attention, maîtriser, c'est bien, dominer c'est mieux. On a encore beaucoup de travail pour améliorer nos automatismes." Et puis les As sont une compétition difficile, où l'aspect physique prend toute sa place. Le coach orléanais avait promis de faire tourner son effectif, il a tenu parole en intégrant en demies les jeunes Lebrun et Hervé (son fils). Et en partageant le temps de jeu de ses joueurs majeurs. Pour l'Asvel, la clé sera donc de dérégler l'horlogerie fine du Loiret.

Semaine des As - Le beau job du fiston

La clé de la victoire de l'Asvel en demies a été la défense sur l'ultra massif pivot roannais, Uche Nsonwu-Amadi. Le but était de le priver de ballons pour l'empêcher de faire la loi dessous. Mission accomplie notamment grâce au boulot du jeune Bangaly Fofana, habituel réserviste, lancé dans le 5 majeur par Vincent Collet. "Il a sacrifié son fils, s'amusait Ali Traoré, l'habituel titulaire, en référence à l'attention particulière portée au jeune géant (2,11m) par son coach. Ca nous a évités d'avoir des problèmes de fautes comme ça." Un contre dès les premières secondes, un cocktail détonnant de taille et d'envie qui a permis aux autres intérieurs de se coltiner un Uche déjà un peu usé. Bien vu.

Semaine des As - La botte secrète de l'Asvel

C'est le système qui perturbe les adversaires depuis le début de la semaine. L'association dans la raquette entre Kangur et Campbell, deux petits ailiers-forts. Perturbés par la petite taille de leurs adversaires, les pivots adverses hésitent à sortir en défense, ce qui déséquilibre leur équipe, et offre énormément de positions à 3pts. Il reste aux Villeurbannais à être adroits. Contre Roanne, 4 paniers primés en six minutes (dans cette configuration) ont fait la différence en début de 4e QT. Une arme redoutable mais à double tranchant. En cas de maladresse extérieure, il n'y a pas d'alternative. Sinon de faire revenir les pivots évidemment.

Semaine des As - Kunter trouve que Cholet est trop soft

Ca ne tourne plus très rond à Cholet Basket qui enchaîne les défaites (Antibes, Hyères, Orléans, Roanne et Orléans (As)) pour une victoire (miracle en plus) contre Vichy. Erman Kunter, le coach maugeois n'était pas content du match de ses troupes, de leur attitude générale sur le parquet. "On n'a pas fait assez bouger la balle. Mais le problème, c'est qu'on manque de dureté. Le basket, au haut niveau, c'est physique, c'est un combat. Il faut aller au contact. Avec toutes nos victoires, mon équipe a trouvé une zone de confort et elle se repose dessus."

Des Choletais endormis sur leurs certitudes, l'ennui, c'est que de marge ils n'en ont jamais eu comme le rappelle leur coach. "Nos victoires, c'est six points de moyenne." Alors il va falloir se remettre au boulot. "La défaite, c'est bien, ça va leur faire prendre conscience que ça ne va plus. Les discours des coaches, c'est bien mais tant qu'ils ne perdent pas, les joueurs n'écoutent pas trop. Là, ça doit leur servir de leçon. Ils doivent retrouver le goût du combat. On va faire ce qu'il faut à l'entraînement."

Semaine des As - Heureusement y avait Roanne

Point de vue affluences, cette Semaine des As est un succès mitigé. Organisée à Villeurbanne, ville de basket, la salle n'a pourtant pas fait le plein. Et encore heureux que Roanne et Vichy aient drainé beaucoup de supporters pendant trois jours. Pour les quarts, les huit derniers rangs derrière les panneaux étaient désespérément vides. Pour les demies, c'est mieux mais c'est loin d'être plein. Encore une fois, on a vu l'incapacité du basket français à faire déplacer ses supporters. Pas mal de Roannais et de Vichyssois (mais bon tout est relatif, pas plus de 400 chacun). Une quarantaine d'Orléanais, de Gravelinois et de Manceaux, pratiquement aucun Nancéen ni Choletais, prétendument villes de basket.

Niveau ambiance, on progresse et on obtient plus de variétés dans les chants, notamment à Roanne, qui possède un joli kop bien structuré et qui n'hésite pas à lancer chants variés (oui on peut dire autre chose que « defense ») et confettis. Vichy et Villeurbanne ont également un peu animé la salle. En revanche, les "Et on défend et on dé... fend", mous du genou de surcroit, du "kop" manceau ne sont juste pas possibles. La palme à Roanne donc.

Semaine des As - Vichy repousse les limites de l'improbable

Vichy est le petit poucet du tournoi. Dernier qualifié à la faveur d'une victoire sur Gravelines lors d'un match reporté pour cause de grippe A. Plus petit budget des As. Privé de son international Dounia Issa, poutre de sa défense. Mené de 4 pts à 20 secondes de la fin. Et vainqueur quand même du leader Le Mans ! Un miracle, sûrement pas. Vichy n'avait gagné qu'un de ses six premiers matches, le temps de parfaire son collectif. Et puis la magie du coach Borg a fonctionné. Encore.

Après la montée en Pro A en 2007 puis la finale des As en 2008 (comme promu), Vichy continue de détonner. Comme son coach, cette équipe là ne lâche rien. Le jeune De Jong a été héroïque pour son retour de blessure alors "qu'il n'avait jamais joué à ce niveau", dixit son coach. Le pivot Zach Moss s'est goinfré (29 points). Petit, malin, costaud et adroit, l'Américain a ridiculisé JP Batista, le pivot vedette du Mans. Saoulé en défense, il a perdu toute lucidité en attaque, manquant un nombre incalculable de tirs sous le cercle.

Enfin, dernière clé, la soif de reconnaissance. Jérémy Leloup a inscrit les deux lancers décisifs pour arracher la prolongation. Leloup, prêté à Vichy par... Le Mans et bien content du tour joué à son club formateur qui ne lui faisait pas confiance. "Je m'étais renseigné, ils étaient fatigués, ça nous a bien aidés", relevait-il modestement. Et puis quoi encore...

Semaine des As - Brent Petway à Vichy

Un surnom pompeux, « Air Georgia » mais surtout 203 centimètres pour renforcer la défense de Vichy, affaiblie par la blessure à un doigt de sa poutre Dounia Issa. Une arrivée rendue possible par l'indisponibilité d'un des étrangers du club, le Centrafricain Régis Koundjia, opéré du genou. Brent Petway n'a pas de grosses références, il est passé par la Grèce et la D-League et a été formé dans la fameuse fac de Michigan (7 pts, 5 rbds en 2007).

Semaine des As - Drôle de "5" à Vichy

Avec l'absence de Dounia Issa, Vichy a décidé d'utiliser le small ball. Quatre petits qui entourent un grand, Moss, James et De Jong, enfin de retour de blessure. La résultante de ce choix, c'est ce drôle de « 5 » aligné par Jean-Louis Borg en fin de 1er QT. Eito-Flowers-Melody-Leloup-De Jong. Français à 80% dont trois jeunes. Bref, improbable. Et bien, c'est cette composition d'équipe qui permit à Vichy de prendre le commandement pour la 1ère fois ! Même si, disons le, c'est l'Américain Zach Moss qui a inscrit 9 des 14 pts vichyssois.

Semaine des As - Les Monschau kiffent moyen le 18 02

Jeudi n'était pas la journée des frères Monschau. Jean-Luc, coach de Nancy et son frère Christian, entraîneur de Gravelines ont quitté l'épreuve, éliminés par Roanne et Villeurbanne. Les 18 février ne sont pas joyeux pour tout le monde...

Semaine des As - La drôle de métamorphose de l'Asvel

A défaut de mieux, l'Asvel, superpuissance auto proclamée du basket français a choisi l'option coffre-fort. Depuis le renvoi de Bobby Dixon, une défaite (53-55) à Poitiers a été suivie d'une victoire (55-52) sur Gravelines. Un spectacle affreux, rendu nécessaire pour resserrer les rangs dans le groupe villeurbannais.

La meilleure force de l'Asvel en ce moment, c'est de proposer de nouvelles formes de jeu sans Dixon, auquelles les adversaires ne s'attendent pas. Jeudi, Traoré touché par les fautes, Vincent Collet a utilisé une bonne dizaine de minutes en 2e mi-temps l'étrange attelage Kangur-Campbell. Deux petits ailiers-forts. Et plus de point de fixation intérieur. Si défensivement, c'était parfait, la machine a hoqueté en attaque. Seulement 4 actions positives en 10 minutes et 4 shoots primés de surcroit (Kangur, Lukauskis, Foirest et le tir de la gagne de Campbell). Pour gagner la Semaine des As, il faudra peut-être plus d'audace en attaque.

Pour ce qui est de la mène, on se demandait qui ferait souffler Jeanneau. Après une tentative en début de match avec TJ Parker, c'est finalement l'ailier Ben Dewar qui a été utilisé à la mène dans le 4e quart. Pauvre TJ.

Semaine des As - L'autre Nichols

La Pro A connaissait Austin Nichols, le serial sniper de Hyères-Toulon, passé cette saison à Orléans et qu'on verra vendredi à l'Astroballe. Désormais, elle doit aussi compter avec Demetris. L'Américain de Gravelines, arrivé pour jouer poste 4 (intérieur) est désormais l'ailier titulaire du BCM suite au départ de Johnson. Et son CV NBA (passé par Chicago et Cleveland) se remarque tout de suite dans son jeu. Enormement de shoots à 3pts, des tirs forcés, un tir qu'il se crée tout seul (pas très bien, c'est peut-être l'une des raisons qui expliquent qu'il n'est plus en NBA du reste). Bref, un jeu pas très collectif. Mais pas forcément inutile. Pendant le 3e QT, au plus fort de la domination asvélienne (aucun point inscrit en 6 min par le Gravelines), il déploie soudainement ses immenses ailes et score la totalité des 11 points qu'inscrit son équipe durant la période. Dommage qu'il ait repris ses mauvaises habitudes en fin de match (3/9 au total de loin). Un talent à revoir, mieux cadré, mieux adapté au basket européen.

Semaine des As - Gravelines trahi par ses back doors

Un back door, c'est quoi ? Passer derrière la porte littéralement. En basket, c'est un petit malin qui, sans ballon, se faufile ligne de fond et jaillit sous le panier dans le dos des défenseurs. Ni vu ni connu. Le meneur n'a plus qu'à servir le caviar. En 1ère mi-temps, hier, Edwards et Pope en ont manqué deux tout cuits. Y avait pourtant plus qu'à déposer le ballon dans le cercle. Une finition de cadet qu'ils ont réussi des milliers de fois. Rageant. Encore plus quand on connait le score final (52-55). C'était d'ailleurs la principale source de frustration de leur coach en conférence de presse avant qu'il se reprenne et s'attaque à l'arbitrage et à la presse !

Semaine des As - Où sont les Français ?

Jean-Denys Choulet a piqué une grosse colère à l'issue de la victoire contre Nancy (90-68). Pas contre ses joueurs, je vous rassure, mais contre les quotas de joueurs français. "On nous dit qu'il en faut plus sur les parquets. Cinq, dix... Et là, Pellin est blessé et je n'ai personne pour le remplacer. Il y a zéro joueur sur le marché. " Comme il se refuse à sacrifier un de ses Américains ou le jeune Diabaté pour recruter un meneur étranger, il doit se résoudre à utiliser Amagou à la mène.

"Le problème, c'est que Diabaté n'a pas la maturité qu'avait Pellin à son âge. J'espère qu'il prendra sa chance mais ce sera dur pour lui. Et Amagou n'est pas un meneur. Je ne suis pas comme Jean-Luc (Monschau) qui sait jouer sans meneur et bravo à lui. Alors je suis très embêté. Je n'ai aucune piste."

Des propos qui rappellent ceux du coach de Cholet, Erman Kunter, qui regrettait récemment qu'on ne puisse recruter que des joueurs au chômage ou évoluant à l'étranger. Pourquoi ne peut-on plus recruter en cours de saison un joueur de Pro A se demandait-il ? Une pratique abolie depuis le transfert de Linehan de Paris à Strasbourg il y a quelques saisons mais courante chez tous nos voisins...

On objectera une seule chose à Jean-Denys Choulet. C'est que les quotas doivent booster la formation et donc inciter les joueurs à développer des pépites au sein du club pour pallier justement ce genre de coups durs. Facile à dire évidemment je le concède.

Semaine des As - Monschau se demande si ses joueurs sont arrogants

Interrogé sur le pourquoi de l'inconstance de son équipe, Jean-Luc Monschau est d'abord resté muet de très longues secondes avant d'oser une explication. Et elle est sévère. "J'ai une équipe qui est persuadée qu'elle va revenir alors elle débute mal les matches car elle n'est pas assez concentrée." Et de rappeler que lors des récentes victoires sur Strasbourg et Paris, le SLUC était mené à la mi-temps. "Contre Le Mans (large victoire 92-70 sur le leader), la semaine dernière, on a démarré à fond parce qu'on avait de la crainte." Les Roannais, corrigés de 39 points en championnat, n'inspiraient visiblement pas la même inquiétude à la bande de Ricardo Greer. Une lourde erreur qu'il va s'agir de corriger d'ici les playoffs. Avoir confiance en soi, c'est bien, mais pas trop quand même...

Semaine des As - Pellin va manquer la fin de saison

"Marco est touché au ménisque du genou mais ça n'a rien de gravissime, on ne joue pas avec sa santé en lui faisant disputer la Semaine des As, a expliqué Jean-Denys Choulet, l'entraîneur de Roanne. Il pourrait même jouer jusqu'à la fin de saison mais on a jugé préférable qu'il passe tout de suite sur le billard pour revenir fin prêt l'an prochain." Un nouveau coup dur pour la Chorale qui venait tout juste de retrouver un effectif au complet avec le retour de Page. Mais aussi pour Pellin encore très juste ce soir face à Nancy (6 passes).

Semaine des As - Page marque son retour

Une petite fiche à 22 pts avec quelques rafales de shoots à 3 pts qui tuent, Dylan Page a été létal pour Nancy. Et pourtant, le garçon, de retour de blessure de puis trois matches, ne s'estime pas à 100 % ! Ca promet. Son coach voit les choses autrement. "Trois matches, trois victoires depuis son retour. Ben oui, c'est pas étonnant, j'avais construit l'équipe autour de lui et de Nsonwu, sur un duo intérieur fort, un qui s'écarte, l'autre qui fixe. Avec lui, on joue le titre, sans lui le maintien", reconnait-il sans langue de bois. Mais comme Choulet ne serait pas Choulet sans un petit tacle, il ne peut s'empêcher de dire qu'il adore Page mais qu'il aurait aimé qu'il n'arrive pas en cachant une blessure en début de saison...

Tennis - L'ATP Race du 15 février

Depuis la suppression de la Race par l'ATP¨, il est impossible de suivre le classement ATP de l'année en cours, pourtant autrement plus intéressant que le classique ATP. Tous les lundis, je vous offre ce classement. Ou plutôt le "classement Race" des 50 premiers à l'ATP.






1 - Roger FEDERER 2090
2 - Marin CILIC 1220
3 - Andy MURRAY 1200
4 - Nikolay DAVYDENKO 790
5 - Andy RODDICK 760
6 - Jo-Wilfried TSONGA 720
7 - Novak DJOKOVIC 540
8 - Robin SODERLING 510
9 - Rafael NADAL 510
10 - Fernando VERDASCO 430

11 - John ISNER 430
12 - Thomaz BELLUCCI 405
13 - Marcos BAGHDATIS 405
14 - Lukasz KUBOT 395
15 - Mikhail YOUZHNY 390
16 - Gaël MONFILS 360
17 - Feliciano LOPEZ 340
18 - Ivo KARLOVIC 270
19 - Fernando GONZALEZ 270
20 - Juan Carlos FERRERO 260

21 - Juan MONACO 260
22 - Stanislas WAWRINKA 240
23 - Jurgen MELZER 235
24 - Lleyton HEWITT 225
25 - Julien BENNETEAU 225
26 - Philipp KOHLSCHREIBER 225
27 - Albert MONTANES 200
28 - Tomas BERDYCH 180
29 - Nicolas ALMAGRO 180
30 - Juan Martin DEL POTRO 180

31 - Viktor TROICKI 180
32 - Radek STEPANEK 160
33 - Benjamin BECKER 137
34 - David FERRER 135
35 - Janko TIPSAREVIC 135
36 - Evgeny KOROLEV 130
37 - Dudi SELA 120
38 - Tommy HAAS 110
39 - Ivan LJUBICIC 110
40 - Tommy ROBREDO 100

41 - Sam QUERREY 100
42 - Igor ANDREEV 100
43 - Andreas SEPPI 95
44 - Pablo CUEVAS 75
45 - Victor HANESCU 65
46 - Jérémy CHARDY 10
47 - Guillermo GARCIA-LOPEZ 10
48 - Paul-Henri MATHIEU 0
49 - Gilles SIMON 0
50 - Andreas BECK 0