Jean-Denys Choulet a piqué une grosse colère à l'issue de la victoire contre Nancy (90-68). Pas contre ses joueurs, je vous rassure, mais contre les quotas de joueurs français. "On nous dit qu'il en faut plus sur les parquets. Cinq, dix... Et là, Pellin est blessé et je n'ai personne pour le remplacer. Il y a zéro joueur sur le marché. " Comme il se refuse à sacrifier un de ses Américains ou le jeune Diabaté pour recruter un meneur étranger, il doit se résoudre à utiliser Amagou à la mène."Le problème, c'est que Diabaté n'a pas la maturité qu'avait Pellin à son âge. J'espère qu'il prendra sa chance mais ce sera dur pour lui. Et Amagou n'est pas un meneur. Je ne suis pas comme Jean-Luc (Monschau) qui sait jouer sans meneur et bravo à lui. Alors je suis très embêté. Je n'ai aucune piste."
Des propos qui rappellent ceux du coach de Cholet, Erman Kunter, qui regrettait récemment qu'on ne puisse recruter que des joueurs au chômage ou évoluant à l'étranger. Pourquoi ne peut-on plus recruter en cours de saison un joueur de Pro A se demandait-il ? Une pratique abolie depuis le transfert de Linehan de Paris à Strasbourg il y a quelques saisons mais courante chez tous nos voisins...
On objectera une seule chose à Jean-Denys Choulet. C'est que les quotas doivent booster la formation et donc inciter les joueurs à développer des pépites au sein du club pour pallier justement ce genre de coups durs. Facile à dire évidemment je le concède.
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