mardi 15 décembre 2009

Roanne - Pro A - De l'ambition mais pas le melon

Valentin Cavelier est le manager général de Roanne, l'homme qui fait le lien au quotidien entre le président Brochot, pris par son travail de chef d'entreprise et le coach Choulet. Son credo : travailler dur et poursuivre la croissance du club sans se mêler des querelles intestines du basket français. Et tout commence par la rénovation de la Halle Vacheresse. Ecoutons le.

"Les problèmes sont arrivés après le titre en 2007. On refusait beaucoup de gens. En termes d'accueil public, handicapés ou VIP, on était pas dans les clous. La capacité de la salle passera de 3200 à 5000 places fin 2011 et un espace VIP de 700 m2 sera intégré. Ça sera une sorte d'arène. Ils vont agrandir derrière les panneaux et mettre des gradins dans les angles pour ne pas perdre de place. Les travaux auront lieu a priori pendant l'intersaison 2011, donc sans répercussion sur l'équipe."

Il faut dire que jusque là, ce n'était pas évident de chouchouter les partenaires. Faute de salon d'accueil (forcément, à la base, ca ressemble à un gymnase...), ils étaient baladés une fois dans un restaurant, l'autre au Scarabée, une salle de spectacles. Compliqué de s'y retrouver. Objectif : un budget en hausse de 50% d'ici à 5 ans. En ce qui concerne l'Euroligue et son mode de qualification, la clownerie du basket français, c'est l'inconnu et ça le fait sourire. Rappelons que l'an passé, c'est seulement quelques semaines avant la fin du championnat que le choix avait été fait.Pour ne pas contrarier l'Euroligue qui souhaitait la présence de Villeurbanne. Douteux.

"Vu ce qui s'est passé, je préfère ne pas me prononcer, je ne sais pas. Le champion de France, je pense. Après... Villeurbanne, je ne sais pas si leur place est assurée. Je ne regarde pas le côté mérité, je regarde surtout ça comme un accélérateur pour le basket. La ligue fermée, aux Etats Unis, ça fonctionne. Pourquoi pas chez nous. Faut voir comment ça va se passer."

Mais surtout, Roanne veut rester à sa place et ne pas se poser en arbitre du duel Nancy-Asvel. Les invectives et les menaces par voie de presse, très peu pour eux.

"Quand je lis les querelles entre chaque camp dans BasketNews, je ne suis pas sûr que le basket en sorte grandi. Nous, on veut pas rentrer dans le débat. (Il hésite) Non, il faut pas rentrer dans le débat. C'est bien pour l'Asvel d'avoir récupéré son invitation. Après, c'est vrai que les arguments donnés par Nancy sont louables. Sur le terrain, ils ont quand même gagné le droit de faire cette Euroligue. Mais (longue pause), nous on se battra pour y retourner. Car on y a vécu une expérience exceptionnelle."

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