mardi 31 août 2010

Istanbul - Basket - Il sort Du-rant

Il est arrivé sur la pointe des pieds comme l'anonyme qu'il n'est pas mais qu'il aimerait tant rester. A même pas 22 ans, l'âge où certains sont encore à la fac, lui est déjà le meilleur marqueur de la NBA sous le maillot du Oklahoma City Thunder. Mais, loin du bling-bling ambiant, lui préfère se la jouer modeste, annonçant sa prolongation de contrat sur Twitter quand LeBron James convoque la télé nationale pendant une heure (ESPN).

Ici, en Turquie, l'équipe américaine joue pour lui, s'appuie sur ses qualités de scoreur et d'intercepteur pour faire exploser les adversaires. Pour les Slovènes, ce sera un 12-2 d'entrée (7 pts de Durant). Impitoyable sur le terrain. Il sait tout faire. Interception suivie d'un dunk. Pénétration terminée sur un autre dunk. Et tir à trois points pour achever de désespérer l'adversaire qui lui aurait lâché le short. Il domine tellement que l'on a du mal à comprendre pourquoi il ne joue pas plus.

"Ce que j'ai appris depuis 2006, c'est qu'on a besoin des 12 joueurs, explique Coach Krzyzewski. Je dois faire jouer tout le monde, leur donner du rythme." Soit, alors Durant va s'asseoir régulièrement, sans faire d'histoires. Mais quand les choses se corsent, comme contre le Brésil (70-68 seulement), alors le turnover n'a plus lieu. L'étudiant de Texas passe 39 minutes sur le parquet (sur 40), tenant à bout de bras son équipe pendant les trois-quarts du match (9 des 13 premiers points puis 12/25, 19/43 et enfin 22/50). Sa fatigue/baisse de régime sur la fin n'est pas étrangère aux difficultés offensives de Team USA (seulement 9 pts dans le dernier quart-temps). Durant est devenu indispensable (27 pts, 10 rbds à 9/18 aux tirs). C'est la grande star de ce Mondial.

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