
Dimitri Sokolov ne dira pas le contraire. Ce bon vieux chêne rustique de 2,14m, plus habitué à dépoussiérer le banc du CSKA Moscou qu'à gambader, a vécu l'enfer sur le parquet de Bydgoszcz. Entrée en scène de l'artiste en début de 2e quart. En 1'09'', il fait la bagatelle de trois fautes sur « Sofo ». Retour en fin de période. A peine le temps de prendre deux rebonds offensifs que voilà la 4e. Ecoeuré, il reprend sa position préférentielle, le banc. Moins dangereux. Blatt le relance quand même à l'entame du 4e quart, 17 secondes lui suffiront pour se faire définitivement sortir. Dépassé, écrasé par la puissance adverse, il cherche encore la solution.
Quelles sont-elles ? Déjà l'écarter un maximum du panier vu sa maladresse à plus de 1,50m du cercle. « La consigne était de multiplier les prises à deux quand c'était possible, reprend Blatt. Parfois, c'est trop tard, ça sert plus à rien. Quand il est lancé... » Reste plus qu'à lui arracher les bras en dernier recours puisqu'il ne tourne sur la ligne qu'à 50%. Autre solution, « la zone », que la jeune équipe russe affectionne particulièrement.
Le seul danger finalement pour ses coéquipiers, c'est « de se focaliser sur lui. A trop vouloir le servir, on oublie parfois de jouer sa propre partition », conclut Blatt, pas mécontent du tour joué aux Grecs. « C'est maintenant que ça compte et on est présents. On est les plus jeunes mais on a envie », jubile-t-il.
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