vendredi 18 septembre 2009

Katowice - Eurobasket (1/4 finale) - Cette Grèce éternelle...

Ils se jettent dans les bras de leurs supporters, descendus comme des furies en bas de la tribune. Et un Grec en furie, c'est quelque chose. Zizis, Calathes, Kaimakoglou. Ils sont comme des fous, la sécurité souffre, peine à les contenir. Schortsanitis arrive. La sécurité abandonne devant les 145 kilos de Baby Shaq. Comme d'habitude, la Grèce a frappé dans les dernières secondes. Deux petits points au final, les Turcs n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Ils pensaient avoir vaincu le signe indien en fin de temps réglementaire. C'est Zizis le Grec qui rate un lancer, c'est Arslan, le Turc, qui égalise à la dernière seconde. Oui mais non. La prolongation, c'est la chasse réservée des vampires du Parthénon.

Chez nous Français, une question a pollué la semaine, fallait-il gagner ou perdre ce France-Grèce ? Au vu des résultats des quarts, une France largement battue, une Grèce victorieuse à l'arraché, il valait mieux le perdre. Nos bourreaux préférés ont réussi le tour de force de nous éliminer cette année sans nous battre. La grande classe. Vincent Collet espérait se venger d'eux en les affrontant demain en repêchages. Raté ! Le capitaine Spanoulis et ses hommes seront dans la cour des grands, face à l'Espagne. Ce soir, la Turquie a succombé comme beaucoup avant eux dans un finish hitchcockien contre la Grèce. Se risquer dans une fin de match serrée, pire une prolongation avec eux, « c'est 80% de chances de se faire niquer », souriait un estimé collègue ce soir. E-ter-nels. Papaloukas et Diamantidis out, Spanoulis et Zizis ont pris le relais comme des grands. Ça ne suffira peut-être pas demain, contre l'Espagne mais quelle leçon de malice et de maîtrise les fils de Socrate ont-ils encore donné à l'Europe du basket.

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