jeudi 17 septembre 2009

Katowice - Eurobasket - Mc Carty, dur dur d'être un naturalisé

Ils l'ont rebaptisé Mak Karti. Je ne sais pas comment ça s'écrit en cyrillique mais le retour à l'occidental a eu un loupé. Kelly Mc Carty, vétéran américain (34 ans) habitué de la ligue israélienne puis de la Russie vit chez Vladimir Poutine depuis cinq ans. Enfin, y travaille, il y passe certainement pas ses étés. Sa place de naturalisé n'est donc pas usurpée. Il est d'ailleurs très apprécié de ses équipiers. Il est tout de même amusant de voir un Noir dans l'équipe russe quand on sait le racisme qui règne dans le pays. La cérémonie des hymnes est également chargée de symbole puisqu'un seul joueur regarde en l'air, les mains dans le dos et pas sur le coeur : Kelly évidemment. Bon, en même temps, il jouerait en équipe de France, pendant la Marseillaise, il passerait incognito !

Loin de moi la volonté de mettre au piquet les naturalisés surtout que la France n'est pas irréprochable. Rien qu'en basket, la naturalisation express d'Isabelle Yacoubou (moins de trois ans) que le Bénin voulait engager au lancer du poids (!!!) aux JO d'Athènes était plutôt accélérée. Maintenant, parlons franchement, y a naturalisés et naturalisés. Ceux qui ont vécu dans un pays ou qui, mieux, en parlent la langue, ne posent pas vraiment problème. Surtout quand, comme au basket, y en a un maximum par équipe. L'ennui, c'est quand la Bulgarie ou la Macédoine brillent grâce à des Américains naturalisés qui n'ont jamais mis un pied dans le pays. La Belgique ou l'Italie n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Parenthèse refermée.

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