Ceux qui me connaissent savent que j'ai l'angine facile. Ou tout au moins toujours une petite maladie au bout d'une semaine en terrain hostile, euh en territoire étranger. Avec la climatisation agréable et scandaleuse à la fois des salons et hôtels d'Istanbul, je l'attendais, fataliste. Elle est arrivée. Un petit début d'angine, rien de bien méchant, rien de bien agréable non plus. Le facteur déclenchant : eh bien, tout simplement il pleut ! Oui, c'est possible et franchement, ça change la vie. Enfin, on peut sortir sans crainte de crever de chaud. Car la chaleur est réellement étouffante ici. Même à minuit, faire quelques pas dans la ville vous met en nage. Je plains les femmes voilées et enveloppées dans de longs manteaux. Sans apologie religieuse bien sûr (elles ont raison de suivre leur foi), juste pour le confort. Les vendeurs d'eau fraîche se multiplient sur les trottoirs. A 50 centimes la bouteille (moitié moins en euros), on ne peut même pas dire qu'ils profitent de la situation. D'autres préfèrent la pastèque. Bref, tout est bon pour se désaltérer.
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