mercredi 1 septembre 2010

Istanbul - Basket - Surprise, le monde entier aime Poupou

Les plus ridicules de nos intellectuels aiment se gausser d'un particularisme qui nous serait propre. En France, on n'aime pas les gagnants. On encouragerait Poulidor non pas parce qu'il est sympathique et Anquetil dopé, non, on l'encourage parce qu'il perd et que ça fait de la peine. Tout champion ou industriel imbuvable a cette défense a la bouche. Si on ne l'aime pas, c'est pas sa faute, c'est la fatalité, les Français aiment la lose.

Le même refrain existe en ce qui concerne les Américains et bien d'autres sujets encore. J'ai le regret de leur annoncer qu'ils se trompent. Les Slovènes, les Croates, les Iraniens et les Turcs sont faits du même bois. Liste non exhaustive. Lors du récent Brésil-France, la salle Abdi Ipekçi a pris fait et cause pour les Auriverde, non pas par principe, non pas par anti-américanisme, juste pour le plaisir du jeu, du suspense, du petit qui titille le gros. D'ailleurs, pour dissiper tout malentendu, je précise que les encouragements n'ont réellement démarré qu'au 4e quart-temps. Sans sifflets. Juste parce que ces petits Brésiliens étaient beaux à voir.

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