samedi 4 septembre 2010

Istanbul - Basket - Parlez-vous farsi couramment

La FIBA ne rémunérant pas de traducteur, ce qui est, il faut bien l'avouer, une honte, nous nous contentons du compte-rendu de l'interprète de l'équipe, qui, dans le cas des Chinois par exemple, peut dire absolument ce qu'il veut et surtout pas ce qu'a dit le joueur. Je dis ça, c'est du vécu dans d'autres sports.

Les joueurs iraniens répondant en farsi et les Tunisiens en arabe ont le même problème. A se demander s'ils ne font pas exprès d'envoyer en conférence de presse ceux qui ne parlent pas anglais. Côté Iranien, "l'interprète" ne prend pas de notes, réfléchit de très longues secondes avant de résumer en deux phrases fades la réponse du joueur. Je pense qu'il ne parle parle pas très bien anglais lui-même.

En ce qui concerne la Tunisie, le coach traduit lui-même ce que disent ses joueurs, la meilleure façon de contrôler ce qu'ils disent même si Adel Tlatli (photo) est d'un abord plutôt sincère et sympathique. Ce qui n'enlève rien à l'amateurisme du dispositif car imaginez si Raymond Domenech traduisait Patrice Evra. Ce serait ennuyeux et guère fiable.

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