lundi 6 septembre 2010

Istanbul - Basket - On ne peut pas maîtriser le destin

C'est le genre de matches qui illustre parfaitement la devise éculée de Gary Lineker ("le foot est un sport qui se joue à 11 et ce sont toujours les Allemands qui gagnent à la fin"). Depuis 2006, l'Espagne est la bête noire des Hellènes. Finale du Mondial 2006, demi-finales des Euros 2007 et 2009 et donc samedi en huitièmes du Mondial. Quatre matches et quatre victoires de l'Espagne dans des matches à médailles qui plus est (sauf ici).

Samedi, les Grecs ont pourtant bien cru tenir leur revanche. Sans leur double champion NBA Pau Gasol, les Espagnols sont prenables (battus par France et Lituanie) et semblaient douter en 3e quart-temps, repoussés à six longueurs (45-51) et sans solutions.

C'est le moment que choisit leur coach, Sergio Scariolo, pour démontrer qu'il n'était pas qu'un Italien gominé. Il mit en place une zone 2-3 hyper active qui eut le don de paniquer complètement les Grecs. L'Espagne repassait devant (52-51) grâce aux tirs primés d'un grand Rudy Fernandez et aux paniers « carotte » du petit Sergio Llull. Et, pour leur saper définitivement le moral, l'entraîneur espagnol se permit même le luxe d'aligner en début de 4e quart-temps une équipe de remplaçants.

Les Grecs regretteront longtemps d'avoir perdu volontairement contre la Russie. Ces derniers, pourtant nettement moins brillants, joueront les quarts après une victoire sur... la Nouvelle-Zélande.

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