Rybarikova, Zahlavova puis Baltacha. Hormis la rime riche en "a", Safina n'a pas retenu grand chose de sa première semaine. Trois victoires faciles, sans émotions et une qualification pour les huitièmes de finale presque fade. De quoi faire rêver les Françaises. "J'essaye de mettre la pression sur mes adversaires et de dicter l'échange du premier au dernier point." En clair, elle bombarde de sa lourde frappe des adversaires trop limitées en puissance. Mais alors que fait-elle de ses journées puisque les matches sont faciles ? "Euh... rien, répond-elle spontanément. En fait, je m'entraîne tôt pour pouvoir bénéficier du maximum de repos possible. Puis je rentre à l'hôtel, je mange et je tourne en rond dans ma chambre. Parfois, je regarde des films." Un programme rébarbatif mais Dinara Safina veut en finir avec sa réputation de perdante dans les grandes finales. Elle a aussi décidé de sacrifier le double.
Et puis, rassurez-vous, elle a quand même un hobby. "C'est la cuisine. Je commence tout juste et pour l'instant, personne n'est malade ! Je peux faire des salades bien sûr. Ma spécialité ? Le risotto aux asperges !" Pour progresser, elle est d'ailleurs sorti à la librairie s'acheter un livre pendant sa journée off. "Personne ne me reconnait dans la rue, je suis tranquille. Je ne sais pas s'ils ont peur de moi ou si c'est juste que je ne suis pas célèbre ici." Un bon conseil, Dinara. Cette année, gagne le tournoi, on te reconnaîtra.
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