mardi 19 janvier 2010

Melbourne - Tennis - Open d'Australie - Douceur à l'australienne

Bon, je vais pas tourner autour du pot, le mois de janvier, c'est quand même plus cool en Australie. Même quand il pleut comme ce lundi, il fait doux. Melbourne est une ville verte, en pente avec un tram qui monte la colline, ce qui n'est pas sans rappeler San Francisco, enfin c'est ce que m'a dit mon amie Marlie, une Américaine. Le stade est posé au bord de la rivière Yarra, dans un havre de paix à peine troublé par les hurlements sauvages dans son mégaphone d'un entraîneur d'aviron agité.

Et la rigueur parfois caricaturale du tennis n'a pas droit de cité ici. Sur les courts annexes, pas de contrôleurs qui vous demandent d'attendre le changement de côté pour entrer. On jacte, on bouge, on s'amuse dans le respect des joueurs. Il y a bien une alternative au silence sénatorial du public de Roland Garros.

Et comme les Aussies (ça fait plus moderne, et puis comme je n'aime pas mon nouveau clavier, ça va plus vite), donc comme les Aussies ont compris que les sessions sans matches, c'est pas bon pour le business, ils ont une bonne recette : la night session. A Roland Garros, on en est encore à imaginer des toits. Ici, deux courts en sont équipés. Quant à certains autres, ils ont de puissants projecteurs pour que le plaisir dure plus longtemps. Et accessoirement pour limiter les effets de la pluie. Si on joue plus tard, il y a moins de matches à remettre au lendemain. C'est pas plus compliqué que ça.

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