mardi 19 janvier 2010

Melbourne - Tennis - Open d'Australie - Mais qui connait Maria Kirilenko ?

Et bien vous devriez. Elle s'appelle Maria, elle est Russe, elle est jolie. La comparaison avec Sharapova s'arrête là. Quelques années qu'elle frôle le Top 20, comme gênée de conclure. Peut-être que, contrairement à la Russe traditionnelle, elle ne se contente pas de frapper comme une sourde, ce qui sonne comme un handicap dans le désert tactique du tennis féminin. L'arrogance non plus, elle ne l'a pas. Ou plus. Cette victoire va peut-être la lancer quoique "j'ai encore rien fait", rappelle-t-elle modestement. "C'est juste un premier tour."

Maria crie pendant un match. Non, pas Sharapova, on ne parle pas de simulation. Kirilenko crie "Vamos" car elle s'entraîne à Valence. Plus élégant que l'hideux "Come on" que Lleyton Hewitt n'aurait décidément jamais du importer dans le tennis.

La jolie blonde a mis son doigt sur la bouche au coup de sifflet final. Non, pas Sharapova, elle a préféré s'esquiver. Kirilenko, comme son compatriote Arshavin, le footballeur d'Arsenal, a porté son doigt devant ses lèvres. Le public s'est tu. "C'était juste pour me calmer. C'est fou, toutes les filles me demandaient ce que j'avais fait dans le vestiaire. Pourquoi ? Ca veut dire quoi ? Que chacun pense ce qu'il veut."

En tout cas, mademoiselle est prise. Non pas par le rustre Arshavin, mais par Igor Andreev. L'amour donne des ailes car il a pris un set à Federer ce mardi. Bon, pas plus, faut pas déconner. Même l'amour a des limites.

Pour finir, Kirilenko a asséné un dernier uppercut à Sharapova. "Elle a toujours de belles tenues, c'est vrai, aujourd'hui, c'était bleu, couleur... Powerade." Rafraîchissant.

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