mercredi 20 janvier 2010

Melbourne - Tennis - Open d'Australie - Santoro, dernière danse

Les organisateurs lui ont réservé la salle de presse principale (il y en a 5), bel hommage pour un 69e mondial battu 3-0. C'est sa dernière comme joueur, enfin normalement. Avec lui, on ne sait jamais.

Pourquoi arrêter ?
J'aime toujours le tennis. Si j'arrête, c'est car je n'ai plus envie de voyager. Un joueur pro, c'est 22 à 30 tournois, c'est ce que j'ai toujours fait. J'en ai plus le courage. Dans l'idéal, je voudrais jouer que 8 à 10 fois. C'est pas possible alors j'arrête. Je ne serais pas coach non plus car c'est la même vie. peut-être dans quelques années.

Pourquoi être venu ?
Je suis parti en vacances au ski comme prévu. Et j'ai reçu beaucoup de SMS, d'e-mails de mes amis et pas seulement. Alors le 6 janvier, j'ai décidé que j'y allais. J'ai recommencé à jouer et me voilà. J'avais la possibilité de jouer un Grand Chelem. En plus, Melbourne est ma ville préférée hors de France ! J'y ai gagné la Coupe Davis, deux titres en double et réussi mon meilleur résultat en simple en Grand Chelem (1/4 finale). En Grand Chelem, on est pas obligés de s'inscrire, c'est automatique pour les 104 premiers donc aucun problème avec l'ATP malgré ma retraite.

Et maintenant ?
Je ne tiens pas en place si je reste deux heures à la maison à ne rien faire alors ne vous inquiétez pas pour moi. J'ai racheté avec des amis le tournoi de Metz. Je compte aussi travailler à la radio et à la télévision comme consultant. J'espère aussi jouer des exhibitions. Et passer plus de temps en famille. A part la politique, je suis un garçon ouvert à tout.

Le mot de la fin, Jack
L'émotion était plus forte à Bercy. Je ne suis pas vraiment revenu, j'avais juste envie de jouer un 70e Grand Chelem, c'est pas banal. C'est bien d'avoir fini aujourd'hui, il y avait une belle ambiance. J'ai pas prévu de rejouer en compétition maintenant si mon emploi du temps le permet, pourquoi pas un double. Mais ça ne voudra pas dire que je reviens sur le circuit. Et puis je veux remercier les anonymes qui m'ont soutenu. Il y en a un qui, vendredi, m'a écrit "j'ai appris que vous revenez, je saute dans l'avion pour vous voir jouer" !

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