La cadette des Williams est coquette, on le sait. Elle met un soin particulier à choisir ses tenues, à les orner de bijoux de sa marque personnelle. Alors franchement, cet affreux bandage, si épais, qui lui enserre la jambe, c'est vraiment nécessaire ? "Parce que je suis une vieille maintenant ! Non sérieusement, c'est seulement préventif, répond-elle. C'est pour protéger mes ischios." Soit. Mais c'est vilain.Et puisqu'on parle de tenue, Serena s'est ensuite présentée en conférence de presse, sans son bandage, mais vêtue d'un haut violet et moulée dans un seyant pantalon blanc. Elle a un peu parlé de Kvitova, qu'elle a laissé sans vie sur le bord du chemin (6-2, 6-1), et beaucoup du double qu'elle prend toujours autant de plaisir à disputer avec Venus. Sa soeur à qui elle a fait une seule fois une infidélité, dit-elle, pour jouer avec Martina Navratilova.
A propos de double, le mixte sera olympique à Londres, ce qui, reconnait-elle, pourrait l'inciter à en jouer à partir de l'an prochain. Elle en a profité pour lancer un appel du pied à Andy Roddick, le partenaire idéal selon elle. Rappelons qu'aux JO, les paires de double sont constituées des joueurs qualifiés en simple et donc que les frères Bryan ne peuvent théoriquement pas se qualifier. Ce qui avait "un peu" facilité la victoire du duo suisse Federer-Wawrinka à Pékin.
PS : Et désolé pour la photo mais aucun photographe ne lui a fait l'affront de mettre en ligne un cliché aussi affreux. On a donc des photos d'elle (que j'ai choisie) pendant l'exhibition pour Haïti ou alors des photos cadrées sur son visage.
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