
Privé de points faciles, le jeu du fond d'Isner s'est désagrégé. Dépassé dès que l'échange s'est engagé (29% de réussite après sa seconde balle), il n'a pu se renouveler, Murray ayant réponse à tout. "C'est sa grande qualité, explique son futur adversaire, Rafael Nadal. Il est fort en attaque, en défense, il a toutes les options possibles dans sa raquette. Et forcément, dans ces conditions, le tennis, c'est plus facile." Les solutions qu'Isner avait déployées face à Monfils sont portées disparues. Les erreurs s'accumulent. Pendant ce temps, Murray ne donne rien. Huit fautes directes sur l'ensemble du match ! Et tisse sa toile. Avant d'étourdir définitivement sa proie par quelques rallyes "nadaliens". Le quart de finale contre l'Espagnol promet. Murray n'est pas trop inquiet. "Je crois que j'ai quelques tactiques qui fonctionnent bien contre lui."
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