dimanche 31 janvier 2010

Melbourne - Tennis - Open d'Australie - Roger, bien sûr

Le sport aime les chiffres, Federer aussi et moi aussi. Alors je suis heureux que mon dernier post de cet Open d'Australie soit aussi mon 100e sur le tournoi. Donc Roger, qui d'autre ? Depuis ses démonstrations face à Hewitt, Davydenko et Tsonga, il était difficile d'en douter et ce, malgré tout le talent de Murray. N'est pas Nadal qui veut. C'est une chose de devenir dauphin, une autre de devenir roi. Murray l'ambitieux, l'arrogant, l'a appris à ses dépens. Son talent est immense mais contrairement à ce qu'il a clamé pendant la quinzaine, son heure n'est pas encore arrivée. Federer voulait trop son 16e Grand Chelem.

- Sur les 17 derniers Grand Chelem, Federer en a gagné 10 ! Nadal l'a écarté à 5 reprises, Djokovic et Del Potro une fois chacune. Tous ses vainqueurs ont ensuite gagné le tournoi. Kuerten est le dernier à l'avoir battu en Grand Chelem sans gagner le tournoi ! C'était au 3e tour de Roland en 2004.

- Murray mène 6-5 dans ses face-à-face avec Roger Federer. Mais en Grand Chelem, c'est 2-0 Federer, deux finales ! Et plus généralement, c'est 3-0 Federer sur les trois derniers matches. A force de clamer qu'il n'avait pas peur, Murray a attisé l'envie du patron de mettre au pas ce jeune insolent.

- C'est sa 4e victoire à l'Open d'Australie où il est évidemment le patron sur la décennie. Il y a battu 4 adversaires différents. Gonzalez, Murray, Baghdatis et Safin.

- C'est le premier papa à gagner un Grand Chelem depuis Andre Agassi en 2003, déjà ici à Melbourne.

- Seuls les Russes Andreev (un set partout et tie break au 3e) et Davydenko (un set d'avance et balles de break au 2e) l'ont "un peu" inquiété. Sinon, Roger Federer a fait du Rafa Nadal.

- Federer est pro jusqu'au bout des ongles. Le micro de la cérémonie officielle était mal foutu et jusqu'ici, à chaque discours, il suffisait que le lauréat se tourne pour qu'on n'entende plus rien. Federer lui, a soulevé le micro pour se tourner. Tout le monde a ri mais tout le monde a entendu aussi !

- Il a failli pleurer mais non, c'est pas sorti, Murray en a ri. "Je n'arrive pas à pleurer comme Roger l'an passé (après sa défaite contre Nadal). Je n'arrive pas à jouer comme lui non plus", a-t-il conclu, amusé.

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